Son titre, Don’t Laïk, sonnait comme un appel au meurtre. Paru une semaine avant le massacre de Charlie Hebdo, il y vociférait: «Crucifions les laïcards comme à Golgotha», ou encore: «J’mets des fatwas sur la tête des cons». Aujourd’hui, le rappeur Médine est programmé au Bataclan: dans la salle parisienne où 90 personnes ont péri le 13 novembre 2015 sous les balles des djihadistes. Un concert qui apparaît légitimement comme insupportable aux yeux de beaucoup de Français, à commencer par les familles des victimes. Et qui place les pouvoir publics face à un dilemme cruel. L’interdire, au risque, comme le souligne le Printemps républicain, …
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