Je suis profondément choquée et indignée par cette campagne anti-IVG et anti-PMA à la Gare du Nord et dans plusieurs autres lieux de la capitale. Je demande à @ExterionMediaFR et #Mediatransports que ces affiches soient retirées immédiatement.
Les affiches ont rapidement créé la polémique. Quelques jours avant l’examen du projet de loi bioéthique en commission spéciale du Sénat, puis en séance à partir du 21 janvier, l’association pro-vie Alliance Vita a décidé de lancer une importante campagne d’affichage. Sur ces pancartes installées depuis jeudi 2 janvier dans les gares parisiennes, l’organisation demande notamment de “respecter la maternité”, “respecter la paternité” et “respecter la vie”. Une allusion à ses engagements contre la PMA pour toutes les femmes et l’avortement.
Cette campagne d’affichage a été critiquée par plusieurs personnalités politiques. La maire de Paris, Anne Hidalgo, s’est dite “profondément choquée et indignée par cette campagne anti-IVG et anti-PMA”. Le conseiller région d’Ile-de-France, Maxime des Gayets, a lui dénoncé “une association comme Alliance Vita, qui entrave le droit à l’IVG” et qui “ne peut faire campagne ainsi dans l’espace public”.
Je suis profondément choquée et indignée par cette campagne anti-IVG et anti-PMA à la Gare du Nord et dans plusieurs autres lieux de la capitale. Je demande à @ExterionMediaFR et #Mediatransports que ces affiches soient retirées immédiatement.
En fin de journée, la régie de Médiatransports, qui gère les espaces publicitaires de la SNCF et de la RATP, a indiqué à L’Obs que deux des visuels de la campagne, ceux concernant la “maternité” et la “paternité”, vont être retirés. “Nous respectons la pluralité des expressions dès lors que les messages que nous diffusons ne sont pas en contradiction avec notre devoir de neutralité. C’est le cas de ces deux visuels militants”, a expliqué Valérie Decamp, présidente de Médiatransports, qui concède une “négligence”.
Il aura fallu peu de temps avant que les internautes ne réagissent sur les réseaux sociaux. Depuis le 2 janvier, la campagne publicitaire d’Alliance Vita a investi les panneaux d’affichage de nombreux lieux dans la capitale, notamment la Gare du Nord. Baptisée « Quelle société voulons-nous pour demain ? », elle est constituée de trois visuels en noir et blanc. On peut y lire, en couleur cette fois, « La société progressera à condition de respecter la maternité » ou encore « La société progressera à condition de respecter la vie ».
Cette campagne a provoqué la réaction de nombreux internautes mais aussi d’Anne Hidalgo qui a confié sur Twitter être « profondément choquée et indignée ».
Je suis profondément choquée et indignée par cette campagne anti-IVG et anti-PMA à la Gare du Nord et dans plusieurs autres lieux de la capitale. Je demande à @ExterionMediaFR et #Mediatransports que ces affiches soient retirées immédiatement.
La régie http://www.mediatransports.com/ diffuse une campagne d’Alliance Vita en contravention avec la loi sur le délit d’entrave à l’#IVG et qui s’en prend aussi au projet de loi sur la #PMApourToutes.
Écrivez-lui :
Sur FB https://www.facebook.com/MediaTransports
Sur IG https://www.instagram.com/mediatransports/ …
Je me félicite du retrait de cette campagne anti-IVG après l’intervention de citoyen.nes et d’http://xn--lu-9ia.esélu.es auprès de Mediatransports. Comment ceci a pu passer les contrôles ? Évoquer la grève est de mauvaise fois! #avortement #IVG #moncorpsmonchoix
La régie Médiatransports, qui gère les espaces publicitaires de la SNCF et de la RATP, évoque un « dysfonctionnement » causé par la grève des transports et assure que les deux affiches représentant un homme et une femme seront retirées. « Nous respectons la pluralité des expressions dès lors que les messages que nous diffusons ne sont pas en contradiction avec notre devoir de neutralité. C’est le cas de ces deux visuels militants » explique Valérie Decamp, présidente de Médiatransports, à L’Obs.
Mediatransports retire ce soir les deux visuels relatifs a la protection de la maternité et de la paternité. Les dysfonctionnements liés aux grèves expliquent cette présence non conforme à nos principes de neutralité.@Anne_Hidalgo
Ce principe de neutralité a déjà été à l’origine d’autres retraits d’affiches publicitaires. En 2009, une affiche de Jacques Tati sur un vélo, cigare à la bouche, a été censurée en vertu de la loi contre la publicité sur le tabac. On se souvient également en 2010 de la couverture de l’album de Damien Saez représentant une femme nue dans un caddie. À l’époque, Médiatransports confiait ne pas vouloir choquer les usagers et a donc refusé d’afficher la couverture de l’album du chanteur.
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