Dans les premières pages de Sagesse, votre nouveau livre, vous faites revivre Pompéi au point que le lecteur se retrouve plongé dans l’Antiquité romaine. D’où vous vient votre passion pour cette période?
De ma rencontre avec Lucien Jerphagnon quand je suis arrivé à l’université de Caen. Il a été mon professeur de philosophie antique et m’a subjugué avec un cours sur Lucrèce. J’ai alors suivi des cours d’histoire romaine et d’archéologie antique afin de mieux entrer dans ce monde-là. C’était il y a plus de quarante ans…
À travers ce livre, vous opposez une philosophie théorique grecque et une philosophie pratique romaine. Vous vous placez résolument du côté de Rome. Pourquoi?
Parce que le lignage grec a triomphé avec le judéo-christianisme, qui est un idéalisme forcené puisqu’il tient pour plus vrai ce qui n’existe pas, un ciel habité plutôt que ce qui existe. La philosophie allemande domine le paysage philosophique depuis l’idéalisme kantien …
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