La nomination d’Agnès Buzyn l’année dernière au poste de ministre des Solidarités et de la Santé avait déjà soulevé des critiques, son époux Yves Lévy occupant le poste de président de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), directement sous son autorité. Matignon avait alors décidé de gérer directement l’Inserm, institution de recherche biomédicale d’envergure mondiale, pour couper court à un éventuel conflit d’intérêts. Tandis qu’Yves Lévy est aujourd’hui candidat à sa propre succession à la tête de l’Inserm, la situation ne s’est toujours pas éclaircie.
Malaise
Le malaise est palpable dans la communauté scientifique, à tel point que la revue médicale The Lancet dénonce, dans un éditorial paru cette semaine, les conditions dans lesquelles se déroule le processus de désignation du nouveau patron de l’Inserm.
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